Un Projet de Décroissance à la PlaceToB COP21: interview de Rob Hopkins, Filipa Pimental, Erci Guilyardi et Vincent Liegey par Stéphane Paoli

Nous avons participé à l’émission #PortesOuvertes du 1er Décembre de la PlaceToB à l’occasion de la COP21 animée par Stéphane Paoli (France Inter)


Avec:
– Rob Hopkins, enseignant en permaculture, initiateur du mouvement des “villes en transition”
-Filipa Pimentel, coordinatrice internationale de “Transition Network”
-Eric Guilyardi: Directeur de Recherche CNRS au laboratoire d’Océanographie et du climat (LOCEAN, Paris)
-Vincent Liegey: porte parole du mouvement français de la décroissance, cofondateur de “Cargonomia” et co-auteur d’Un Projet de Décroissance (Utopia, 2013).

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Le numéro 2 de Portes Ouvertes, l’émission de radio qui se niche au siège de Place to B durant la COP21 a aujourd’hui rassemblé plusieurs acteurs participant, chacun à leur manière, à faire bouger les mentalités et les pratiques vers des modes de vie plus durables.

Nous faisons face, aujourd’hui, à une situation alarmante. La trace de l’homme, à travers ce que l’on appelle « le septième continent », est omniprésente dans les océans. Véritable réservoir d’énergie, il est naturellement animé par des courants comme El Niño, qui ravagent par leurs pluies torrentielles et ouragans de nombreux pays tropicaux.

Le constat est sans appel : si la violence des phénomènes n’a pas vraiment évoluée, c’est la vulnérabilité des sociétés touchées qui s’accroit. L’impact socio économique de ces catastrophes dans des pays en pleine transition démographique, où les inégalités de richesses sont criantes est de plus en plus important.

Dans ce cadre, la question de la ville est première : comment adapter nos vies d’urbains dans le cadre d’un monde globalisé et fondé sur l’interdépendance ? La résilience, modèle d’organisation locale des centres urbains est de plus en plus envisagée comme une réponse.

Elle permet, en effet de re-mobiliser les citoyens, constituant un outil de politisation au local, pour toucher le global. A travers des dynamiques locales, tant agricole que démocratique, l’idée serait de se ressaisir de l’économie pour l’orienter vers un état d’esprit moteur de changement.

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