Quand on parle de nucléaire, des dates nous viennent à l’esprit, des évènements forts qui ont marqué l’histoire le plus souvent de façon dramatique. Les 6 et 9 août 1945, les Etats-Unis larguent sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki les premières bombes atomiques causant des centaines de milliers de victimes. Puis en 1949 c’est L’URSS qui, à son tour, entre en possession de l’arme nucléaire. Désormais, celle-ci va structurer les rapports de force dans le monde. En 1960, la France se dote de l’arme suprême. Puis ce sont les accords de désarmements qui vont enrichir la chronologie historique dès 1963 puis régulièrement avec notamment les traités de non prolifération nucléaire, les traités SALT I et II dans les années 70, puis START I et II au début des années 1990.
Le nucléaire est également lié à des lieux. Japonais bien sûr : victime en 1945, l’île du soleil levant a de nouveau été touchée en 2011 avec l’explosion de la centrale de Fukushima. D’autres lieux de tristes mémoires structurent notre géographie nucléaire notamment aux Etats-Unis avec l’atoll de Bikini, à jamais contaminé par des essais militaires, ou la centrale de Three Mile Island où l’accident majeur a été évité de justesse. En Europe, Tchernobyl reste dans les mémoires de nombreux occidentaux tant parce qu’il a été présenté comme un accident soviétique (avant même d’être nucléaire), symbole de la déliquescence d’un système, mais dont les conséquences sur la santé ont été bien réelles malgré le démenti de nos autorités. Tout le monde se souvient des réactions des politiciens français qui considéraient notre frontière comme une ligne Maginot qui empêcherait le passage du nuage radioactif de Tchernobyl. La géographie française a également été marquée du sceau nucléaire comme l’atoll de Mururoa, la centrale de Saint-Laurent (avec deux accidents à son actif en 1969 et 1980) mais aussi l’usine de retraitement de La Hague ou encore Superphénix, sans parler des trop nombreux sites nucléaires qui parsèment notre territoire. Continuer la lecture


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