Interview de Vincent Liegey par Mikaël Faujour pour les Voyageurs du Net (30 mars 2015).
Objecteur de croissance, membre du Parti Pour la Décroissance, Vincent Liegey est l’une des figures de ce courant (la décroissance) que l’on peut à bon droit considérer comme l’un des seuls courants politiques authentiquement révolutionnaires dans sa cohérence d’ensemble, en rupture avec les grands dogmes modernes dont le désastre environnemental n’en finit plus de confirmer l’évident mensonge : Croissance, Développement, Consommation de masse, Vitesse, Travail, technolâtrie, etc. Il nous a paru donc judicieux, après avoir antécédemment interrogé un autre promoteur de la décroissance, Paul Ariès, de le consulter pour penser le voyage autrement, avec le goût de la lenteur, la curiosité patiente pour l’Autre, hors des cadres préconçus du tout-marchand et du consommer-vite.
Votre biographie, sur le site Projet Décroissance, signale que vous avez « travaillé dans la recherche à la Nouvelle-Orléans, dans la diplomatie et les coopérations à Budapest en Hongrie ». Que vous ont appris ces expériences d’immersion à l’étranger (et, éventuellement, d’autres non mentionnées)? En quoi ont-elles nourri votre pensée sur la décroissance ?
Les voyages forment la jeunesse. J’ai eu cette chance, pas seulement de voyager mais de partir vivre à l’étranger. Continuer la lecture






« Pour François Hollande, il n’y a pas 36 façons de faire baisser le chômage. Il n’y en a qu’une : le retour de la croissance. « Si nous avons plus de croissance », expliquait hier le chef de l’État sur France Inter, « nous aurons moins de chômage », « je ferai tout pour que la croissance soit la plus haute possible en 2015 et en 2016 ». Voilà des propos qui ont du réjouir Thomas Piketty. Pour justifier son refus de la Légion d’honneur, l’économiste expliquait la semaine dernière que le gouvernement avait mieux à faire que de décerner des honneurs, qu’il ferait mieux « de se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe ».
Vendredi 13 Mars 2015 à 20h00 à la Maison des Associations de Grenoble (6, rue Berthe de Boissieux).
